mercredi 16 novembre 2016

Fabienne Yvetot expose monotypes et gravures dans la nouvelle galerie des éditions L.Mauguin


Que ce soit dans la transparence de l'eau, dans la carnation d'un visage, dans la matière de ses fonds ou dans la composition de ses espaces, Fabienne Yvetot travaille à faire naître la lumière. A travers l'ouvrage patient de la gravure ou le geste plus immédiat du monotype, le noir et blanc ou la couleur, le sujet silencieux, énigmatique, capture notre regard et nous invite à questionner l'oeuvre. Quel temps, quel lieu, quelle émotion... ?
Au plaisir de vous faire découvrir ce travail, dans notre nouveau lieu, et de vous revoir après ces longs mois ... 



Fabienne Yvetot

monotypes - gravures
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exposition
23 novembre - 7 décembre 2016

vernissage mercredi 23 novembre
18h - 20h30


Le Saint-André des Arts projette la Trilogie de Martin Ziegler






















 










Trilogie M. Ziegler
Une forme de mythe moderne où la poésie sort vainqueur dans toute sa gravité, sa beauté, sa rigueur et son absence de faux-espoirs. Les trois films se situent dans un espace où une guerre, lointaine, non vue, semble une menace sourde, plus imprécise que l’abîme personnel devant lequel se trouvent les personnages.

Gon’(Alice)
Refus de créer, retour sur les lieux de l’enfance, les lieux de la blessure, tentative de se taire, de revenir à la dignité de l’enfant, qui accepte sa solitude devant ce qui l’effraie, le blesse ou l’éblouit, le personnage d’Alice opère un retour en soi et en sa blessure, elle renonce à l’art, à sa tentative de réparation qu’était l’acte de peindre et choisit de sombrer dans sa blessure.

With Out
Refus de parler, le personnage depuis longtemps, peut-être toujours, a refusé de parler, il n’en a jamais senti la nécessité, même si les autres autour de lui se sont abîmés à son mutisme. Désormais seul, ses pas l’ont conduit à une bâtisse en ruine, où les pierres semblent faites de lumière, où le silence qui l’enserre le plonge dans le passé, le rêve et la répétition de gestes quotidiens, expiatoires, comme la visite au cheval délaissé, ami sans demande, avec qui partager une pomme, un contact, une caresse. Tour à tour, réel, fantasme, souvenir, les images, les sons, la musique se fondent en une unité, une densité et une simplicité lumineuses.

VWaR
Refus d’abdiquer. Dans un univers où plus rien ne semble subsister, la ville est désertée de ses bruits, les objets sont abandonnés dans des lieux détruits, quelques personnages errants se joignent petit à petit les uns aux autres dans une marche vers autre chose, où ils trouveraient de quoi nourrir leurs corps affamés et comprendre quel sens donner à leur survie. Alors que le temps semble incapable de refermer leurs blessures, alors que leur marche ne leur permet de trouver que de maigres aliments, c’est la tendresse qui s’empare de ces êtres qui révèlent leur capacité de soutien et d’amour. Leur quête paraît aboutir à un vaste domaine où une femme solitaire semble détenir des réserves de nourriture sans limite et le secret qui donnerait réponse à leurs questions, mais cette rencontre dans son mystère bienveillant ne permet pas de stopper la quête qui reprend – sans objet, sans nom, sans sens ?

Il y a dans ces trois films de Martin Ziegler un travail de l’image pictural. Cadrage, lumière, matière. Qu’ils s’attachent à un visage, à un corps, au paysage, tous les éléments de l’image composent un langage cinématographique complexe, signifiant, émouvant. L’image, le mouvement et le son, la musique parfois, créent un langage d’une telle acuité que la parole ne semble presque plus nécessaire et c’est avec très peu de mots que nous touchons les différentes dimensions esthétique, philosophique, mystique, psychanalytique et artistique contenus dans cette trilogie.


Sélection Les Découvertes du St-André
du 3 février au 1er mars 2016

Le St-André des Arts
30, rue St-André des Arts
75006 Paris
Métro St Michel ou Odéon lignes 4,10 
RER B et C - St Michel
Bus 21, 24, 27, 38, 85, 96

vendredi 11 novembre 2016

Les éditions L. Mauguin ont réouvert leurs portes au pied de la Butte aux Cailles


Retrouvez nos ouvrages, notre programme de lectures et d'expositions dans notre nouvelle Librairie-Galerie au pied de la Butte aux Cailles à Paris.

32 rue Vergniaud 75013 Paris

Les éditions L. Mauguin ont déménagé au 32 rue Vergniaud Paris XIII

Retrouvez nos ouvrages, notre programme de lectures et d'expositions dans notre nouvelle Librairie-Galerie au pied de la Butte aux Cailles à Paris.


32 rue Vergniaud 75013 Paris


inauguration samedi 5 novembre et mardi 8 novembre 
de 16h à 20h

jeudi 14 janvier 2016

Accrochage d'hiver

Les éditions L. Mauguin présentent leur



Accrochage d'hiver


avec
des oeuvres sur papier, sur toile, en volume...
des oeuvres au crayon, au fusain, au pastel, à la gouache, à l'encre, à l'huile, en verre...
des oeuvres de

Michèle Clancy
Hélène Crettien
Annick Desmier-Maulion
Jean Desmier
Christiane Malval
Piera Rossi
Motoko Tachikawa
Hélène Villers


avec tous nos voeux pour une année "fenêtres ouvertes" 
sur la beauté, la lumière, l'intelligence...



exposition
19 janvier - 2 février 2016





mardi 12 janvier 2016

Nouvel ouvrage de Margarita Xanthakou


Les éditions L. Mauguin

ont le plaisir de vous inviter 
à une rencontre avec


Margarita Xanthakou


à l'occasion de la parution de son dernier recueil de textes poétiques

SUR CE BOUT DE TERRE OSSEUX

jeudi 17 décembre 2015
à 19h30



"Petit Pays-de-Soleil ! Dans ce méchant aujourd’hui tu pleures et dépéris, tu t’exténues, parfois dressant le poing, tenace, montrant les dents, mais que faire contre un ailleurs bien plus fort que soi, en ces temps où chez toi ceux d’en haut t’ont déjà fait tellement mal, toi le naïf, truqueur épisodique trop souvent dupé, si prompt à jouir de vivre...

Des éclats de vie font retour. Le soupir de petites histoires, mon histoire aussi, qui s’insinue sous les vociférations de l’Histoire, la Grande [...]"

C'est par cette adresse à la Grèce que Margarita Xanthakou ouvre Sur ce bout de terre osseux. "Les éclats de vie" proches ou lointains qui nourrissent ce travail poétique dessinent un territoire humain âpre, accidenté par l'Histoire autant que par la répétition du quotidien terrible... Et pourtant que de lumière dans l'écriture de Margarita Xanthakou, que d'invention, que de vie !