Emotion dans la gorge, la fin de The Seven Sisters nous laisse dans le silence, la concentration, la nostalgie des images reçues, emplis de ce film qui nous raconte le contraire d’une histoire en une narration comme absolue (totale).
Nous assistons, fascinés, à l’alchimie des matériaux du film.
Les différents gris – blancs, laiteux, rosés, enrichis d’une ombre de couleur,
ou bien sombres jusqu’au noir racontent les temps du récit, la chaleur d’un
maigre espoir, la lumière de l’enfance… Les paysages comme les intérieurs sont
peinture, musique, architecture, le mouvement devient son, le son devient
mélodie, action, parole matérielle de la voix off qui délivre le texte à notre
oreille comme si les mots avaient une consistance de sens. Dans la multiplicité
des décors, ouverts, clos, quotidiens, urbains ou portuaires, sublimes
paysages… de l’étroitesse d’une voiture à la vaste étendue de la lagune, le
vide des personnages est paré de gravité, nostalgie, facétie… saisis dans
différentes dimensions de leur existence - ou devrait-on dire de leur
trajectoire - leur naïveté, théâtralité ou l’extrême réalisme de leur condition
déchue nous mène jusqu’à une forme de mythe moderne et, en tout cas, de poésie
vainqueur…
The Seven Sisters, à voir absolument !
The Seven Sisters, à voir absolument !
DVD disponible via le site www.apax-films.com
également aux éditions L. Mauguin 1 rue des Fossés-St-Jacques 75005 PARIS
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